Quoi quoi que dîtes-vous qu'ouïs-je êtes-vous fou Vous me la baillez belle ah pardon quel délire C’est comme ce Romain en survol à Corfou Qui ne parle Grec qu’en se contentant de lire
La charrue est à mettre après les bœufs mon cher Et ne peut pas tirer deux bœufs de telle force C’est comme un homme dont le cœur vient de flancher Qui n’atteint pas l’aubier de son pin sous l’écorce
Vous accrochâtes les rennes du vite et loin A vos gros chevaux de trait devenus tout maigres C’est comme un porc faisant trop travailler son groin Qui donne un boudin au sang tourné en vinaigres
Piano le matin s’en va voir si le soir Respecte les règles de la nuit qui débute C’est comme un pèlerin accompagné d’un loir Qui marchent sans savoir si la vie les rebute
Doucement pas d’excès microbes et virus Sont plus durs que le bois de la croix du supplice Bien plus forts et malins que le Perse Cyrus Qui ne sut qu’adviendrait le puissant Grec Ulysse
Qu'ouïs-je êtes-vous fou que dîtes-vous quoi quoi Vous me la baillez belle ah pardon je vous vire De chez moi sans émoi dites-vous donc pourquoi Imbécile identique à l’andouille de Vire.