La lumière éclatante éblouissant la vitre Est attendue par les murs tenus par le noir Installé, vigilant, depuis la veille au soir Par crainte qu’au carreau surgisse un nez de pitre
Mais, le feu radieux ne montre rien d’étrange Autant du grand dehors que de l’étroit dedans Et entre pleinement en se dévergondant Sur un tapis persan entouré d’une frange.
Le voile de blancheur un peu partout s’étale Et couvre avec douceur le corps de la noirceur Qui laisse son drap de deuil à l’envahisseur Et, sans s’appesantir, furtivement, détale ;
Alors, la ronde des murs, le parquet de hêtre Accueillent l’ombre d’un élégant églantier Eclaboussé par la clarté du voile entier Qui, dès le premier vers, a passé la fenêtre.