Rentrer chez moi où le temps au cadran m’attend Et me regarde avec son heure qui m’a tant Supplicié avec sa minute infernale Et sa seconde avec sa froidure hivernale Qui me disaient en cœur courage allez va-t’en
Mon cher vieil ami temps, cependant on s’entend Comme des amis qui ont à eux deux cent ans Et je veux au moment de naissance vernale Rentrer chez moi
J’ai laissé en partant la tanche dans l’étang Et au mufle humide mes vaches sans les taons (Dont ne m’a pas la vie triste paru normale Autant lente que l’est une plante animale) Mais le printemps me tente à vouloir – il est temps ! - Rentrer chez moi.