Repassez les plats qui plaisent au palais Et servez des mets en plus au plus pâle et Versez-lui l’alcool de feu fou qui arrose La gorge afin que sa joue devienne rose.
Le fruit du désert n’est pas dans le dessert Si riche et divers que chacun se ressert Et ôtez ce trop gros seau d’eau minérale Propre à noyer la cavité viscérale.
Pensez au blanc-bec qui a pris des couleurs Une fois guéries ses petites douleurs Et donnez-lui un double-dé de gentiane A la place de sa tasse de tisane.
Ne repassez pas les plats désormais pleins De rien et pourtant la joue rose se plaint : « J’attends qu’une flamme, une vraie, me brunisse Et je prierai Dieu que son bras la bénisse. »