Assis contre le tronc du chêne où il repose Près d’un grand champ de blés couverts d’un casque d’or Il goûte le bienfait d’un court instant de pause Et bientôt le sommeil le berce et puis l’endort.
L’air ne circule plus, le vent aussi s’endort ; Le soleil est en haut et observe une pause ; Le branchage se fige et le feuillage en or Le couvre richement ; béat, il se repose.
Léger dès le lever, le soir il le repose Son corps alourdi par le trésor de tant d’or Amassé sous ce chêne et une amène pause Précédera la nuit dont le voile l’endort.
Celui dont la vie pleine a peur quand il s’endort Demande que le temps lui accorde une pause Puis fait appel au sourd silence vêtu d’or Pour que, nu dans la mort, sans crainte, il se repose.