Il sent l’odeur de poudre et de chair à canon Quand le ciel éclaire un rictus qui ricane, on Dirait qu’un maléfique être est tapi dans l’ombre A l’instant où il pense arrêter le décombre.
Il est incapable de nommer la puissance Exerçant librement, sûre et sans complaisance, Une autorité sur l’ineptie de l’humain Qui n’a su donner qu’un infâme ordre à la main.
La foudre et sa poudre ont cautérisé la plaie D’un bras violet qui s’étend sous la saulaie Le long d’un corps venu sous le feuillage ombreux Respirer le frais loin des combats ténébreux.
Rien n’est vain au divin qui vient sans qu’on l’appelle Et guérit un, dix, vingt humains dont la peau pèle Grillée par la chaleur des obus d’un canon Aux tirs interdits par l’église et son canon.