Roucoule une colombe, un paon roue, un cerf brame Et l’entourage attend que se dénoue le drame Renouvelé maintes fois en suivant la trame De l’aléa qui va en barque sans sa rame.
Crépitent ici les petits cris et aussi Là les rauques profonds qui s’entendent tôt si L’aube entonne avec un esprit désépaissi Une ode grave à l’arbre au feuillage roussi.
Le lent beuglement de la gorge des taureaux Venant de l’ampleur de leurs beaux gros pectoraux Amusent la loutre et le maçon-castor aux Grignotements qui font de bons sons pastoraux.
Le corbeau et le merle écoutent la fauvette S’envoler sans voler un chant à la sauvette Pendant que fait une mésange la navette Entre nid et ruisseau dont l’eau est sa buvette.
Roucoule une colombe, un paon roue, brame un cerf Là où l’aléa passe et revient et ressert Celle ou celui qui crie car privé de dessert Quand l’oiseau content d’un ver se donne en concert.