S’ils sont sans souci, ils sont en sursis Car leur esprit est rempli de Sagesse Qui interdit aux avis endurcis D’y entrer ainsi qu’une sauvagesse.
Il coule en eux des fleuves au milieu Desquels nage une vie sentimentale Qui respire le bonheur en ce lieu Où se laisse aller la santé mentale.
Ils ne bouchent pas leurs entrées mais sont Attentifs aux bien mauvaises pensées Qui convoitent la douceur des maisons Où sont installées les idées sensées.
Ils ouvrent leur porte aux milliers de fleurs Venues voguer au fil de leur eau claire Et quand ils ont peur, que coulent les pleurs, Souci, lys, iris font tout pour leur plaire.
Comme ils sont contents, ces gens du moment Que l’amande et le miel sucrent leurs veines ! Ils ont du bon temps, aiment leur maman Qui leur dit comment nuire aux idées vaines.
Ils vivent longtemps, sans rides au front, Le menton rond, les joues roses, le rire Aux dents blanches et dans leur grand coffre ont Des volumes de livres à écrire.