Ah ! Si j’avais été malin J’aurais demandé un câlin Entre l’omoplate et l’épaule De haut en bas à chaque pôle Et aux quatre points cardinaux En tâtant les abdominaux Qui se sont cachés sous le ventre Entre l’est et l’ouest en plein centre Et j’aurais aimé un cadeau Que n’a jamais reçu mon dos Ainsi que l’arrondi des hanches Aussi beau que de beaux dimanches Passés les doigts autour du cou Sur les genoux (un peu, beaucoup) Le long d’une jambe à la cuisse Offerte pour qu’une main puisse La soulager jusqu’au fémur Etant autant dure qu’un mur Sur des seins pleins d’une poitrine A étaler dans la vitrine Après avoir reçu des soins Réclamés par de grands besoins D’attention et de tendresse De mordillements, de caresse Et ma taille veut que des bras L’enlacent comme deux cobras Prêts à serpenter jusqu’aux fesses Avant que celles-ci s’affaissent.
Qui sait où est l’être malin Qui saurait commettre un câlin Sur mes reins sans être mal, hein ?