Son visage est celui d’un ange Ses doigts sont ceux d’un couturier Son long bras ne montre pas son aisselle Et se devinent peu ses pectoraux Aplatis sous une chemise et une veste Par peur peut-être qu’il fût pour un macho pris. Les femmes entre elles évaluent le chaud prix De ce fruit joli qui vient de l’orbe céleste Et les hommes aux poils roux au cou de taureau Rient de jalousie en l’interpellant « est-ce elle Que je voudrais entrer dans mon confiturier Et la déguster en entier jusqu’à sa lange ? »