Je te confie ma souffrance secrète : C’est mon pauvre cœur qui vit sans bonheur Et veut la chaleur reçue d’un donneur De préférence de façon discrète.
Et tu me réponds : « tu es trop gourmand, Il suffit à la sole son arête, Au coq la fierté de sa belle crête Qui sait le calmer quand vient le tourment »
Je te rétorque : « je n’ai pas de chance En cherchant l’amour, je fais des détours Et j’ai grimpé sans succès sur les tours De Rome et Venise, Assise et Florence. »
Tu es étonnée : « Attends le moment Où tu croiseras une âme charmante, Rieuse, enjouée, fraîche et désarmante Que tu séduiras : le temps sait comment. »