On veut savoir qui ou quoi dans le feu se cache En tentant d’approcher les deux ailes du nez, Le cou, le front, les joues, le menton, la moustache Dans un temps compté pour ne pas importuner.
Et comme on n’aura pas résolu le problème, On devra recourir aux talentueux yeux Qui voient parfaitement quand le visage est blême Que même de loin, il devient brun grâce aux feux.
Alors, pourquoi vouloir étrangement connaître Ces amoureux du feu aux jeux si chaleureux Tapis sous la flamme petite qui va naître Pour qu’alentour, les lieux, les êtres soient heureux
En envoyant coller une armée de degrés Au plancher, au plafond, pour montrer leur présence Et apporter confort et bien-être malgré La puissance du froid installé dans l’aisance ?
Devant la porte ils sont et se mettent à table, Entourent la chaise et le réfrigérateur ; Ils détendent une atmosphère redoutable En déglaçant le sang du vitupérateur.
Personne n’a jamais vu ces lutins qui jouent A pousser le feu pour qu’il monte avec les flammes ; Quand on va trop près d’eux, ils rougissent les joues Autant que celles des hommes proches des femmes.