Juillet, chaque année, commet un impair En dépassant trente A l’instar de ses nombreux autres pairs Usant de leur rente ; Mai traîne des pieds en s’amusant d’août Qui n’a rien d’un sobre Et dont la longueur égale le doux Automne d’octobre. Sur leur trente et un, janvier et décembre Paradent la nuit Quand mars, excité, se dresse et se cambre Pour battre l’ennui. Ces gars de l’année sont de même secte Anti trois-zéro Et sans causer le même dialecte Ils sont des frérots A part février vêtu de froidure Trônant comme un roi Et torture le petit qui endure Les affres du froid.