C’est au fil d’une nuit qu'un esprit le tenta De se livrer à une action abominable Par le truchement d’un pauvre nabot minable En perpétrant un acte égal à l’attentat
Il se soumet souvent et souvent s’attend à Une réflexion qui devient interminable Mais pour cette fois-ci il crut imaginable Que d’un bof le nabot sans foi se contentât
Le pauvre esprit revint se pendant à sa charge Et lui dit deux ravis vrais faucons valent cent Qui causent des dégâts autant en long qu’en large
Il répondit ceci je suis convalescent Après que tu fis en moi naître une migraine Qui guérie m’incite à ne casser que la graine.