Tes mains sur mes hanches me servent de ceinture Sur l’absent pantalon que tu as descendu Sans vouloir pour autant reproduire en peinture Ce tableau auquel bien sûr j’ai condescendu
Je me sens presque nu dans mon blanc garde-sexe Aussi mal à l’aise que mes flancs boudinés Qui viennent d’éprouver le terrible complexe De n’avoir jamais su résister aux dîners.
Mais tu ne parais pas heurtée par la surprise Et ferme tu maintiens ma taille entre tes mains En me disant que tu ne lâcheras pas prise Me plût-il que j’attende un ou deux lendemains
Je pense un court instant à cet innocent geste A faire avec les poils soyeux de ce pinceau Pour croquer mon portrait de manière digeste Car tendre est tu le sais une peau de puceau.