Les gratte-ciel, les hauts-fourneaux, les pyramides Sont bien moins que rien au regard des océans Et de combien de mers aux eaux toujours humides Tassées sur leur fond plus sombre que les néants.
Si la montagne altière au fil du temps s’érode Son cœur résistera plus longtemps que mille ans Et les enfants tués sous les épées d’Hérode Ressusciteront quand s’effondrera Milan.
Tous les grands bâtiments sont fouettés par le vent Quand toutes les tuiles sont battues par la pluie Et le soleil se levant à l’aube au levant Son long rayon sur les toits d’ardoise s’appuie.
Certes les merveilles du monde on sait sont sept Qui ont connu autant célébrité que gloire Mais pour l’éternité règnera un vers c’est Lui qui rend hommage à la somptueuse Loire.
Toutes les constructions humaines sont bien peu Face aux forces de la forêt amazonienne Créée par le bon Dieu lui qui de ses bras peut Et a pu abattre l’ère pharaonienne.
On ne verra pas que perd sa boule Gaïa Mais le château sera carré dans un musée Dont la pierre épaisse a survécu au Maya Et s’usera après s’être bien amusée.