Il revient au dernier de fermer la première porte, D’entr’ouvrir le vert volet Derrière qui s’envolait Ce matin, l’orange oiseau, pour vérifier s’il rapporte La mélodie de printemps qu’il répéta en hiver Avec le geai, la mésange Trois mois après la vendange Où les raisins exhalent des parfums de vétiver ; L’intérieur de la maison ne comporte pas de porte Et le groupe est rassemblé Quand à l’un il a semblé Avoir entendu l’oiseau siffler ou chanter : qu’importe, Il reste à se divertir avec l’orchestre en dansant Tango, marche, paso-doble Avec le rustre et le noble Et Jean-Marc Hennequin fils, au rythme ancré dans le sang, Annabelle Hennequin fille, André père et Anna mère Qui, jusqu’en deux mille vingt Avec malt, houblon et vin Fêteront en joie le temps inscrit dans un nycthémère En compagnie des Dubois, de l’avocat des Guéant Alors que l’oiseau orange Par un phénomène étrange A passé le volet vert, a volé vers le géant Militaire en retraite au visage à la couperose, En train de boire un bon coup, Les yeux clos, tendant le cou Et lui vole son verre qu’il renverse et qui arrose Sa tête supportant un centimètre de cheveux En sifflant la mélodie Que l’assemblée psalmodie : « Tu crois qu’ainsi le poil croît ? - Moi, che peux ce que che veux »