Adossée au tronc rond d’un noble et beau noyer Une forme paraît ne vouloir voir personne D’autre que la fleur qui devant elle frissonne Sous la brise qui la fait doucement ployer
Ainsi que ce lys seul ne voulant côtoyer Qu’un brin d’herbe verte où la blanche pâquerette Se plaît près du fétu à l’âme guillerette Qu’aucun pied mal famé ne penserait broyer
Le regard étranger peut bien s’apitoyer Sur des êtres vivants même sans collerette Ne s’alimentant pas dans une supérette Mais que le vent méchant aimerait moissonner
L’individu menu tenu par le noyer Observe le lys blanc sans pensée polissonne Et désire que sa volonté mollassonne Lui retire l’idée de partir se noyer.