Vendredi dans son île apprécie le silence Exilé un moment par des cris d’animaux Et par le frottement du vent sur les rameaux Qui vivent en partie des temps de somnolence
Si l’indigène ne connaît pas l’opulence Il s’endort en forêt et se gave d’ormeaux Qui ont peut-être vu un jour une rame aux Deux côtés d’un bateau provenant de Valence
Il sait que son île est entourée par des eaux Empêchant des méchants sauf le vol des oiseaux De venir le troubler en faisant du tapage
Un matin il grimpa en haut d’un baobab Et contempla sa nue et si muette plage Qu’il se dit je suis quand même un fameux nabab.