Combien de temps pour transformer, La plus belle des façons d'aimer ? Combien de temps pour basculer, Vers l'ignorance et se détester ?
Pourquoi ce qu'on trouvait si beau dans le passé, Peux un jour sincèrement nous indifférer ? Puis matin après matin lentement nous déranger, Avant de définitivement nous indisposer...
Comme la flamme d'une bougie qui doucement se meurt Avant qu'elle ne devienne qu'une simple lueur Comme cette fumée qui s’échappe de sa demeure Et qui ne reste qu'un souvenir, une simple odeur
L'amour renait jour après jour, Se nourrit des rêves de toujours, Puis jeûne, dépérit Doucement se flétrit
Voila que disparait la lumière dans les yeux, Que le regard s'assombrit, devient suspicieux Encore un autre terrible matin, Vers cet avenir ô combien incertain