Rivière de la vie coulant vers le déclin Car le relief t'emmène vers l'abîme Tu élargis tes flots voguant contre le destin Cherchant à tenir un espoir infime
Puisque vie cherche mer des idées Voguons toujours plus loin Pour atteindre le rêve de toutes pensées Celui de s'élargir en un infini matin
Or vil ennemi qu'est stagnation Guette les faux pas de l'âme houleuse Suscitant en elle colères sulfureuses Et l'assèche en de vaines passions
Trop grande densité mène au trépas Soyons des milliers de gouttelettes d'eau Qui flottent dans l'air tels des corps spectraux Hissant nos pensées vers de glorieux exploits