Y songerais-je y songerais-je à ce moment au geste théâtral de la forêt les arbres vers le grand architecte Y songerais-je à l’odeur des gares et de la pluie et les vieilles carrioles qui ne servent plus mes retours dans la maison banale si tardifs les traces de griffures sur les murs et la mélancolie... Y songerais-je et l’enveloppée du monde sous couvert de pâles saisons ces petits jardins sous la grêle Y songerais-je alors mes longs chemins d’amour de femmes inventées reverrais-je celles lorsque nous fûmes nus et songerais-je ainsi à mes effondrements plus qu’à mes trahisons à ce moment-là dites-moi Y songerais-je encore ?