De ses derniers névés la montagne s’épanche. Les orages d’été ont grossi les torrents, Zébrant les ravins de trainées noires et blanches, Inondant la vallée d’un vacarme incessant.
Et mes yeux sans repos sont emplis de lumières Mon esprit d’émotions, éternelles pensées Comme toujours je ressens, randonneur solitaire Le bonheur incomplet puisque non partagé.
Les couleurs adoucies qui se laissent admirer, Les pastels du rose et du bleu pervenche Font ressurgir ici les frissons d’un passé Zébré lui aussi, de trainées noires et blanches…