Mes pensées vagabondent au rythme régulier Que tout mon corps impose à mon vieux pédalier De menus craquements quand l’effort se durcit Le font souffrir autant que mon corps engourdi;
Les multiples lacets, par la route imposés Ne semblent cependant pas le décourager Et nous puisons tous deux, en beautés alentour, Courage et volonté nécessaires en ce jour.
Pour moi nul besoin de voyages lointains. Les trois ânes entrevus au détour d'un chemin Font naître le sourire, que je sais, partagé, Et me ramène à vous, objets de mes pensées.