Tandis que les griots Frappent des mains leur tana, Les danseuses noires, Des pieds battent le sol. Et dans la nuit étoilée Le rythme des tam-tams Qui grondent sous les doigts, Résonne tel un appel aux âmes des anciens. Là, dans la savane, La vie et la mort Ne font qu'un, Se confondent ! Mais derrière l'apparente monotonie De la cadence, Entends-tu, l'ami, les incantations, Les cris, La souffrance, Du peuple noir ? Ô poésie symphonique, Chant de la négritude, C'est dans le noir Que les étoiles brillent...