Ces rides Sur les visages vieillis, Qui creusent, Parcourent, En lignes sinueueuses, La peau Sont les archives des saisons passées.
Au miroir des années, Et du tain qui se pique, Elles deviennent le reflet Dans lequel se mirent Tant de roses flétries Comme des fleurs coupées Dans le vase du dimanche...
Inscrites en profondeur, Sur les fronts fatigués, Ces vagues ondulées, Par le va-et-vient du temps, Laissent, A la surface des crevasses Où s'accumilent Les souvenirs.
Et, pareils aux disques phonographiques, Elles conservent, Aux fonds de leurs sillons, La musique Des jours heureux, Des peines Et des regrets !