Le regard de ce vieux n'est-il pas merveilleux? Le scintillement charmant de sa vieille expérience Le reflet larmoyant de sa bel senéscence Me laissent, moi le jeune enfant, naïf, tout pieux.
Mes jeunes pupilles, qui tout gentiment se remplissent, Mais ne peuvent lutter contre ces traits qui plissent, Ces creux de nostalgie où les années se nichent, Au fil des jours et des heures, le temps s'y glisse.
Mais la société obsédée, tourne les yeux, Pour ne pas voir ses racines puisées aux quatre lieux Nos personnes agées méritent mieux c'est sûr
Que de se faire traiter comme de vulgaires raclures. Comme l'escargot, le vieux porte sur son dos sa vie, Son pas lent, sa canne et des yeux que le temps finit.