C’est un jardin bien ordinaire Où les orties et les fougères Prolifèrent. Les fleurs sont à l’état sauvage, L’ herbe folle est loin d’être sages, C’est dommage…
C’est un jardin bien désertique Où il n’y a pas de moustique Qui te pique. Dans les pommiers, les romarins, Aucun oiseau n’chante le matin C’est chagrin…
C’est un jardin qui meurt d’ennui Où l’avenir n’est qu’utopie Qui s’enfuit. Sur la moindre petite parcelle S’agglutinent les maudits becqu’rels, C’est mortel…
C’est une puissante et lourde centrale Qui saute et l’homme comme l’animal S’fait la malle. Ce triste jardin bien ordinaire Avec ses orties, ses fougères, C’est la terre…