Peut-être apprendras-tu que je t’ai tant aimée Dans un si grand silence au profond de mon cœur, Sans qu’un geste, un seul mot, voire un signe marqueur Aient trahi les élans de mon âme enflammée.
La passion cruelle à ma chair arrimée A tailladé mon corps d’un scalpel disséqueur, Et le flot des moments autour d’un mal vainqueur S’écoule comme un fiel dans ma vie opprimée.
Les barrières de l’âge aux forces des tabous Obligent à renier le plus intime en vous, N’octroyant que malheur au bout de la souffrance.
Mais viendras-tu cueillir à mon dernier instant Dans mes yeux moribonds d’ultime fulgurance L’aveu de mon amour qui fut pour toi constant?
sonnet extrait de « La Poésie Régulière » Http://perso.wanadoo.fr/jean.halleguen