A plat l’ornière Au point de tangence De la terre et du regard éléments invertis D’une géométrie à définir. A l’ados du sillon Le ciel chaud comme un four à pain Le soleil bleu Les nuages sans couleurs Et la planète collée à la sueur de mon corps. A peine le temps La sarabande fuit Les mots défaillent Sur la frontière du rêve. A plat l’ornière Vautré Par bribes de champ visuel renouvelé Il me fallait trouver un langage Enfin... A l’envers. Jean-pierre lesieur