Tu m'écoutes et me regardes La tête appuyée Sur tes mains en coquille
Il est tard
Déjà tes yeux fatigués S'ombrent de troubles indistincts une aile transparente plane sur leur eau limpide de vagues reflets obscurcissent leur clair azur
Puis tes paupières fins rideaux S'abaissent en hésitant Les voilent et les chavirent
Voilà
L'autre pays t'enlève il t'emporte Sur le coursier des rêves