A la fontaine de mes yeux Des larmes de tristesse Dans le clair obscur Comme dans la lumière du jour, Sur le visage de mes profondes blessures, Coulent et laissent aller leur cours intérieur Beaucoup plus inaudible Que les cris de deuil D'une meute de fourmis.
Et le trop plein en larme Au fond du bassin de mon coeur Qui n'attendait que la goutte de plus Se répand aussi abondant Que le silence d'une morgue désertée.
A la fontaine de mes yeux en larme Viennent par moment se désaltérer Tous les chagrins d'amour Beaucoup plus souvent Que tout autre chose dans ma vie.