En marge à la rue des Miracles Trottoirs, ils absorbent Et les chants indolents Et les lourds soupirs Et les pas oppressés Et les pas trop préssés.
Ce soir de ciel gris en larmes Tous les sans voix tiennent en eux La lourdeur de la parole bâillonnée.
Mais, dans la paume verte d'une main La source limpide arrose le champ bleu, Et, deux coeurs en toute liberté s'unissent, Ils donnent vie à la plus belle métaphore.