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Jean-Stephane BOZZO
Abandon
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Jean-Stephane BOZZO
Abandon
La lumière est si lasse
Que tout s‘efface,
Ne reste que l’ombre de mes peurs,
Les inaudibles rancœurs,
Et les sanglots du cœur.
La lumière est si froide
Que la vie trépasse,
Ne reste que l’ombre des heures,
Mes inaudibles pleurs,
Et les sanglots du malheur.
La lumière est si pesante
Qu’elle en est absente,
Ne reste que l’ombre charnel
Du souvenir éternel,
Et le sanglot solitaire, criminel.
La lumière est si triste
Que plus aucune vie n’existe,
Ne reste que l’ombre espérée
D’une vie suicidée,
Et l’abandon des sanglots passées.