Je connais une fille qui s’appelle Aurore. Elle porte de longs cheveux blonds et or. Elle se lève au petit matin gris, à l’aube Dans la brume de ses paupières écloses.
Belle comme le jour, Rebelle comme la nuit, Elle me dit bonjour Dans la nuit qui fuit Et qui laisse place au jour.
Chaque matin, elle me révèle son corps Au premières lueurs du jour, qui, dehors, Dans un parfum de candeur en contre-jour, Dévoile le teint de la nuit, au lever du jour.
L’ébauche du jour teinte la nuit Par l’esquisse d’un soleil ravi Qui caresse de lumière son visage Et s’étale à l’horizon de son corsage
Bientôt la lumière Illuminera la blancheur de sa peau Et le frisson de ses lèvres...
Mais en attendant, Laissez-moi apprécier l’Aurore...