Certains te diront c’est bien, d’autres te diront c’est mal.
Puis, Il y a ceux qui ne disent rien mais qui n’en pensent pas moins.
Nous croyons tous parler ou penser par nous-même alors que nous passons notre temps à jeter l'anathème sur ceux qui parlent ou pensent autrement.
De quel droit pouvons-nous juger que quelque chose est bien ou mal?
Qu’est ce que le bien? qu’est ce que le mal?
Ne sont-elles pas les deux faces d’une même main?
La bien-pensance est-elle réellement une pensée éclairée? N’est-elle pas le plus souvent une pensée remplie d’obscurité?
Autrement dit… toutes les idéologies, les religions n’ont-elles pas leur ombre portée?
A en croire certains bien-pensants l’ouvrier serait comblé et crèverait de bien-être…
Est-ce vraiment la réalité?
A en croire certains autres bien-pensants tous les patrons seraient des bourreaux assoiffés par le profit et l’argent…
Encore une fois est-ce vraiment la réalité?
Ce qui nuit gravement à la santé des bien pensants n’est-elle pas la liberté des autres?
La cible inavouée de la bien-pensance ne serait-elle pas la liberté d'expression?
et le moyen employé pour la développer n’est-il pas la manipulation?
Non pas qu’il faut laisser faire ou dire n’importe quoi mais sous l’égide de la bien-pensance est-il démocratique de condamner, de juger, de censurer, de réprimer, sans laisser à l’autre le droit et le temps de s’exprimer?
Plutôt que de tuer l’opinion de l’autre en se réfugiant dans la bien-pensance, ne serait-il pas plus sage et intelligent de donner la chance à la mal-pensance de devenir, elle aussi, une pensée vivante?
car seule une pensée vivante a le droit d'évoluer...