Comme un flot de maux qui jaillit de la mer un vaisseau fantôme se dresse de nouveau haut dans le ciel.
La menace invisible, chiffres encore plus dramatiques à l’appui, refait surface, à l’orée d’une vague humaine de cas positifs.
Le jour muselé se lève, noyé, sous les ruines annoncées de la guerre.
Le silence de la vie gémit sur la grève, à la dérive du courant des mots terrifiants des médias et de pseudos scientifiques qui éclairent nos jours et nos nuits par la peur d’un tsunami.
Le soir enterré, la brise répressive me pousse à rentrer, je regagne amer mon île solitaire tandis que la lune rougit de honte
Dehors, Le monde agite déjà une troisième vague! peut m’importe le nombre de vagues! je surf, depuis toujours, sur la vague de la poésie!