Devant ma fenêtre je vois tes yeux bleus qui m’intimident, je sens les rayons du soleil qui se projettent sur les plaies du cœur dans le blanc du silence.
Devant ma fenêtre j’entends l’heure méditative, vitre transparente de la solitude qui se dessine au présent sous la poussière désuète d’un avenir incertain.
Devant ma fenêtre le temps passe comme s’il n’existait plus, figé dans l’ombre d’un miroir sans tain de l’espace confiné d’une vie qui disparaît sous la glace.
Devant ma fenêtre j’observe en profondeur la réflexion de moi-même, discours intérieur qui s’ouvre sur la nuit comme une fenêtre ouverte sur l’infini...