Dès que je m'étends au sol, J’entends la respiration de la terre. L'écho de ses pensées résonne Sur le ton mesuré d’une mère.
Elle me prête son ventre arrondi, La chaleur de la vie éclairée par le soleil. La nature semblable à un Paradis, Veille sur moi pendant mon sommeil.
Elle me prête ses prairies, ses forêts, Me sourit avec ses montagnes enneigées, M’abreuve et me nourrit sans défaut, M’offre la compagnie et le chant des oiseaux.
Elle me prête sa bouche pour aimer, Sa couche pour perpétuer la vie, Ses lacs pour profiter de la scénographie, Sa neige en hiver, et sa chaleur en été.
Ce qu’elle m’a prêté, je ne peux pas lui voler ! La terre n’appartient à personne ! Encore moins au passage de l’homme ! Puissent ses enfants encore longtemps en profiter !