A contre-cœur des informations où gémit haut-le-cœur l’horizon funeste du covid, l'astre du jour a de nouveau éteint la vie dans un énième crève-cœurs.
Confiné en ombre cache-cœur, j’erre dans mon appartement où brillent au garde-cœur les rayons désolés d’avril qui espèrent le prochain sourire de mai.
Les jours s’entassent comme des semaines, seul, au loin, le soleil se lève au sacré-cœur ...
La Poste est fermée l’hôpital est blindé, mes lettres comme mon être s’échappent à la vie comme un cœur sans vie.
je n’applaudis pas ces jours je les connais par cœur je les tais en silence.
Mais...
Le cœur que je croyais mort n’est qu’endormi, le cœur de la nature me l’a révélé.
J’ai observé les animaux j’ai écouté les oiseaux j’ai entendu le silence et je pense avoir compris quand il m’a dit : «haut les cœurs»
on ne peut plus se toucher on ne peut plus s’embrasser mais on peut encore se parler et écouter