Je ne suis pas élu, je n’ai pas le droit d’immunité.
N’étant pas élu, je ne suis pas un privilégié qui du mensonge berce dans son étreinte tous ceux qui l’écoutent.
Dans la rue des martyres qui masque les visages, je marche tout droit sur le sentier de la solitude et de la peur.
Cette peur éclaire ma douleur d’exister face au manque d’humilité des grands de ce monde, comme une corrélation entre condition et immunité.
Les paroles s’évanouissent les traces restent, éprouvées dans son cœur comme dans sa chair.
Comment rester en bonne santé devant cette «putain» de télé qui ne défend que nantis et privilégiés et qui crache, sans vergogne, ses fausses vérités?
Entre sidération et inquiétude, il ne me reste plus qu’à éteindre cette «putain» de télé pour retrouver mon immunité...
Immunité comme résistance à l’oppression de la bien-pensance pour défendre ma liberté...
Une liberté qui me permet d’être en meilleur santé et qui m’immunise contre les mensonges et les virus.
En défendant ma liberté, je respecte mieux celle des autres dans la construction d’une résistance commune face à un agresseur commun : les voleurs d’immunité.