En hommage à Hannah Arendt : «S'il cesse de penser, chaque être humain peut agir en barbare»...
La banalité du mal c’est accepter tacitement la souffrance d’autrui et sa propre souffrance comme un sentiment légitime et banal.
La banalité du mal c’est accepter tacitement la perte des droits et liberté d’autrui et de nos propres droits et liberté comme un asservissement légitime et banal.
La banalité du mal c’est accepter tacitement de vivre dans le déni d’autrui et de soi-même dans le pervertissement totalitaire de l’indifférence.
La banalité du mal c’est accepter tacitement la neutralisation du mal par la déréalisation du mal dans une absence volontaire de délibération.
La banalité du mal c’est accepter tacitement la violence faite à autrui et à soi-même par la légitimité de la force induite par la loi forcée du Pouvoir.
Pour luter contre la banalité du mal il faut luter contre la banalité du bien car le problème n’est ni le bien ni le mal mais la déresponsabilisation et la banalisation du bien et du mal...