Au matin sublime de ma destinée, Un brouillard épais déchire la nuit Et ondule par une clarté indicible, Dans le silence blême de la rosée.
J’écoute le bruit du monde qui s’éveille Sous le pinceau impressionniste du jour, Il me jette un regard pudique et flou, Un vague murmure s‘ébat dans le ciel.
La nuit délaisse son voile sombre et terne Pour un habit de jour paré de lumière, Qui s’en va dire bonjour, par un matin pur, A sa dulcinée, au ciel des préludes.
La caresse maternelle de l’aurore Me réveille dans un élan d’esquisse De soleil levant, par son plus beau sourire, Au matin blême de la naissance de l’aube.