Le chant court après mon ombre, Berce la parole aux frontières du possible, Les phrases se muent dans la pénombre Comme une suite de mots inaudibles.
Les vagues de ma pensée se déversent Sur la grève des âmes aux notes invisibles, Les algues chevrotent sous l’air impassible Des nuages qui les couvrent d’averse.
La voix ondule des sons infinis Sous la pluie qui couvre les toits, Et s’habille dans le port qui boit D’une musique sourde, indéfinie.
L’étoile file au gré des marais, Sous le brillant des mots de la nuit, Balayé par une brise de notes égarées Qui entonne le chant du possible.