Le regard dans la lune, La vague intuition D’une profonde quiétude Sourit à la jeune Aurore. L’aube endormie Déverse, en prologue, Les vers de la vie, Dans un silence blanc. L’attente du crépuscule, En écho, Me murmure tes mots. Les baisés espérés étouffe ta voix. Un doux sourire s’ouvre Par l’onde des soupirs, Respire l’envie qui couvre Le silence de la nuit. Par une lumière équinoxe, L’épilogue baise le rivage D’un sein tamisé. Sa face cachée, en sommeil, Luit dans la nuit D’une étreinte en veille. Le soleil, dans l’attente, Éclaire le rêve Et soulève le voile des préliminaires, Tandis que silencieusement, en préambule, Le jour se lève Dans le mirage des préludes.