La mer semble calme Et pourtant, Pour la 7ème fois en plus de deux ans, Les médias nous invitent à ressortir nos palmes.
Toutes mes excuses pour la 6ème vague oubliée. Moi, qui en était resté encore à la 5ème vague, Les médias me rappellent qu’il s’agit déjà de la 7ème vague Pour que je n’oublie plus, à l’avenir, de les compter.
A l’annonce de cette nouvelle vague, Bientôt de nouveau obligée à porter le masque, La fille de l’air A déjà le mal de mer.
«Il fait très chaud, c’est l’été! Pourquoi aurais-je besoin d’un cache nez?» Se dit-elle d’un air dépité.
Le courant politique la regarde d’un air dédaigneux : «Madame, veuillez tout de suite changer votre comportement irrévérencieux Pensez à tous ces futurs malades qui de par votre irresponsabilité Ne pourront bientôt plus respirer»
«Vous êtes fort mal inspiré De faire de la moralité Monsieur le Politique! Vos paroles et comportements Tous les jours vous trahissent, Ce n’est pas le covid Mais vos injonctions vils et paradoxales Qui nous rendent tous malades, Le souffle c’est la vie Empêcher les gens de respirer C’est porter un coup fatal à la vie»
«Monsieur le Politique Vous qui vous prenez pour un grand scientifique Si se faire vacciner était si efficace Pourquoi vouloir de nouveau imposer un Pass? Pourquoi pousser les gens à porter de nouveau un masque? Pourquoi mettez-vous toujours autant de flammes A nous annoncer une prochaine vague?»
Le politique excédé : «Mais parce qu’il y a des variants Et que nous lutterons de toutes nos forces contre les charlatans Ces imbéciles illettrés qui refusent d’entendre notre vérité Ces gaulois réfractaires à toute forme de progrès Ces anarchistes, amish, gauchistes, fascistes A qui nous ferons la guerre jusqu’au dernier Jusqu’à ce qu’ils nous obéissent.
«En tout humilité Monsieur le Politique, Pour sortir de ces temps ténébreux Ne serait-il pas plus judicieux De reconnaître votre erreur stratégique»
Post-scriptum...
Devant le silence coupable du celui-ci, Notre hôtesse de l’air tourna les talons, Laissa la peur de la 7ème vague derrière elle, Et leva le regard vers le 7ème ciel En se disant en son fort intérieur : Vive le vie, au diable la prochaine vague!