Un beau matin, d'il y a vingt cinq ans, Nous fîmes le bien étrange serment, De rester unis quoi qu'il advienne. Unis, dans la joie et dans la peine.
Ce matin je t'ai cherchée, tu n'étais pas là, J'ai tendu la main en travers du matelas, Je n'ai touché que le vide de ma vie, Saisie que la chaleur de mes envies.
Avec le soleil est revenue ma raison, Ce soleil qui chauffe l'âme et la maison, Alors, j'ai voulu te dire mon sentiment, Te le dire ainsi, sans far, ni boniment.
Je me souviens de nos joies d'antan, Je me souviens de tout et de tant, Je m'en souviens et j'apprécie Je m'en souviens et te remercie.
Pour qu'enfin je te comprenne, Il a fallu que la vie te prenne, Toi que j'aimais tant et tant, Toi que j'aime toujours autant.