Enfant de la houille il bivouaque entre deux douanes. Des enclos de blés leersois lui composent ces vagues. Un ami de Marie-Ange acquis à son rivage Réveille un tournage.
Flanqué d'une lignée d'américains, Macadam aux pieds,ces grands frémissants, Témoins des passeurs de pain quotidien, Font équipage de compliments.
Les levis, les métalliques du coin Mauroy, Preux Raniment les automates de l'oubliance, Et laissent filer les heureux.
Un peloton de marchandes de duvet, Calé sous la passerelle à goulet, Guette la mie des passants gantelets.
D'automne les premiers souffles français Dénudent sa garde, insouciante cette feuillée S'étourdit sur sa peau savourée, Le saupoudrant en mille-feuille de décès.
L'hiver, nacré, ciré comme du candi, Au pont Willy Miroitent les galantes michelines, Par leur voie consacrée, Lui dévoilent leur penture d'acier.
Entraîné par un quadrupède anglais, Venant de la cité d'un franc, Mon pas coule sur son sol de mai, Vers la rivière du poète flamand.
