Désormais je te reconnais dans l’univers, Le royaume d’azur et d’or où songent les anges Est ta conscience animée par leurs louanges, Elle est le ciel mêlant les formes divines à l’air.
Tes gestes sont fluides ainsi que l’eau des rivières Qui coulent agilement ; rien ne semble donc étrange Dans cette alliance si un doué Michel-Ange Échoue à figer l’origine et l’éphémère.
Sous ton sein bat le foyer brulant de ton cœur Qui est le siège où le mystique amour demeure Pour l’éternité, rouge ardant dans le satin.
Ton corps comme la terre regorge de richesses Saphirs, émeraudes, rubis, tout un butin M’émerveille à te désirer avec hardiesse.