Je traîne mes souliers d'un pas lourd Je marche sur des nuits délicates, Promenade; quasi tout un parcours La muse est à moi; scélérate, Au bord du fleuve coule la crasse.
Et la foule qui passe...
Le ciel n'est pas très bleu il est amer De ma lourde tristesse qui sur le soir échoit, Dans les vapeurs de la ville; oui je rêvasse Pantomime fantôme du serviteur d'un roi, Je sais parfois haïr les minutes fugaces.
Et la foule qui passe...
Inepties en cascade, faux serments et mensonges Je fais semblant de croire et semblant d'espérer, Je soutire au destin des joies superficielles Que je sais les matins toujours trop infidèles, Dans ces instants maussades un fou à pris ma place.
Et la foule qui passe...
Face à la rue je roule un peu plus sur le bord Spirituel abandon qui parfois me dévore, Ce moi craintif qui marche qui rêve et qui attend Tu n'es toujours pas là mais tu emplis l'espace,
Et la foule qui passe...
De ce pont où je suis à regarder la seine La ville est ennuyeuse à refléter ma peine, Ce temps qui heurte et blesse et qui toujours finit Par éreinter la nuit qui me fait la grimace,